5 choses à savoir pour comprendre une liste INCI

5 choses à savoir pour comprendre une liste INCI

La liste INCI est un concept à connaître absolument lorsqu'on se tourne vers une cosmétique plus clean et naturelle. Mais il peut se révéler très complexe et regorge de subtilités ! Dans cet article, je vous présente 5 choses indispensables à savoir pour enfin comprendre ce qu'est une liste INCI et comment l'utiliser.

#1 La liste INCI est un faux-ami

L'origine des listes INCI

INCI signifie International Nomenclature of Cosmetic Ingredients. Autrement dit, la liste INCI est la liste des ingrédients d'un produit cosmétique conformément à une norme internationale. A la base, l'objectif de cette liste est de garantir la sécurité des consommateurs en les informant des ingrédients que contiennent les produits qu'ils vont s'appliquer sur la peau. Un objectif louable de la part des régulateurs.

Oui mais ... les industriels de la cosmétique ne sont jamais loin ! L'idée de base était certes excellente, mais chacun y a mis son grain de sel. Et à la fin, les listes INCI sont devenues (pardonnez mon latin) imbitables.

Pas de panique, la team Menaka est là pour vous aider à vous y retrouver !

Où trouver la liste INCI ?

Avant de décrypter la liste INCI, il faut déjà la trouver. Elle est généralement rédigée en caractère 5 (taille minimum autorisée par la loi) sur un coin bien caché du packaging. Si vous êtes presbyte ou hypermétrope, ça risque de mal se passer pour vous 🤓

Bien qu'elle soit obligatoire, il est également possible que vous ne la trouviez pas. En effet, les fabricants ont le droit d'afficher la liste INCI sur l'emballage du produit. Du coup, si vous avez balancé la boîte de votre crème à la poubelle lorsque vous avez rangé les courses, eh bien ... adieu, liste INCI !

Les applications de scannage sont d'une grande aide sur ce point. Elles permettent de scanner le code barre d'un produit pour retrouver sa liste INCI. Et les codes barres, eux, sont souvent imprimés directement sur le produit. Ouf, nous sommes sauvés 😅

Latin et anglais : langues officielles au pays des cosmétiques

Une fois la liste repérée et vos lunettes chaussées, il faudra se lancer dans la lecture. La compréhension d'une liste INCI est à la portée de tous ... ceux qui sont bilingues anglais-latin 😂

Les fabricants cosmétiques ont le choix d'utiliser le latin ou l'anglais pour rédiger la liste. Pour l'eau, vous lirez donc aqua (latin) ou water (anglais). Ils peuvent aussi écrire certains noms d'ingrédients en anglais et d'autres en latin, soit une liste rédigée en latglais (quite à être créatif !).

Il arrive même que le nom d'un ingrédient soit lui-même un mix de latin et d'anglais. C'est souvent le cas pour les produits issus des plantes. L'huile végétale de jojoba, par exemple, sera dénommée simmondsia chinensis (nom de la plante en latin) seed oil ("huile des graines" en anglais).

L'ordre des ingrédients et la règle du 1%

Les fabricants sont tenus d'indiquer les ingrédients présents dans le produit, mais pas les quantités/proportions. Pour savoir si un ingrédient est présent en grande quantité, vous pouvez vous fier à sa place dans la liste. En effet, les ingrédients sont listés dans l'ordre décroissant (de celui présent en plus grande proportion à celui présent dans la plus faible).

Prenons un exemple concret avec la recette de crème à la cire d'abeille que je vous ai proposée précédemment. Imaginons qu'elle ait été fabriquée de manière industrielle et que j’aie dû créer une liste INCI pour le produit. Je vous rappelle la recette, par ordre décroissant des ingrédients :

La liste INCI ressemblerait à ça :

Ingrédients : simmondsia chinensis seed oil, aqua, cera alba, pelargonium graveolens leaf oil, cananga odorata flower oil

Mais ce n'est pas si simple (oui, jusqu'ici, c'était simple 😁). La règle dit que les ingrédients présents à moins de 1% dans la formule peuvent être triés de manière libre, à la fin de la liste. Pour notre exemple, cela signifie donc que l'huile essentielle d'ylang-ylang (cananga odorata flower oil) aurait pu apparaître avant le géranium (pelargonium graveolens leaf oil).

Quand il s'agit de 2 huiles essentielles, ça va. Mais en pratique, les ingrédients dosés à moins de 1% sont souvent un long mélange de conservateurs, colorants et autres parfums dans lequel il devient difficile de s'y retrouver. Vous vous en doutez, les ingrédients les plus nocifs vont souvent être cachés tout à la fin de la liste, même s'ils sont dosés à 0,99% !

La chimie dans tout ça : le cas du savon

Après la linguistique, c'est l'heure des complications chimiques ! Lorsqu'un ingrédient est le fruit d'une réaction chimique de 2 autres ingrédients, le fabricant a le choix. Il peut soit indiquer les ingrédients utilisés pour faire la réaction, soit les ingrédients que l'on retrouve à la fin de la réaction.

L'exemple le plus courant est celui du savon. Pour fabriquer du savon, on mélange de l'huile et de la soude. La réaction produit deux éléments chimiques : de l'huile saponifiée (ou savon) et de la glycérine. Sur la liste INCI d'un savon, on pourra donc lire soit le nom des ingrédients utilisés à la base (huile, soude), soit ceux obtenus à la fin de la réaction (savon, glycérine).

Prenons l'exemple d'un savon fabriqué avec de l'huile d'olive. Si le fabricant choisit d'afficher les ingrédients utilisés à la base, nous obtiendront :

Ingrédients : olea europaea fruit oil (huile d'olive), sodium hydroxide (soude)

S'il affiche les ingrédients qui résultent de la réaction, nous aurons :

Ingrédients : sodium olivate (huile d'olive saponifiée), glycerin (glycérine)

Ces deux listes sont très différentes, alors qu'elles désignent ... exactement le même produit !

#2 Les applications de scannage simplifient la vie

Mes applications de scannage préférées

Il existe de nombreuses applications pour scanner les produits et connaître leur composition. La plus connue est Yuka, qui a démocratisé le concept dans le domaine alimentaire. Elle permet également de décrypter les produits cosmétiques, mais je ne l'ai jamais utilisée. Aux dernières nouvelles, elle ne donnaient pas des informations très pertinentes sur cette catégorie de produits.

INCI Beauty est une application similaire à Yuka, mais spécialisée sur les cosmétiques. Elle permet de récupérer la liste à partir d'un code barre et de voir si les ingrédients sont dangereux ou controversés. En cliquant sur chaque ingrédient, on peut savoir s'il est d'origine végétale, animale ou synthétique. Pour certains ingrédients, l'application propose une description plus ou moins détaillée du processus de fabrication.

Mireille App (ex CompoScan) est une autre app de scan de cosmétiques. Elle est payante (contrairement à Yuka et INCI Beauty) et coûte environ 2€/mois. L'équipe a une belle démarche : elle cherche à créer une réelle transparence sur le marché des cosmétiques et à rester indépendante. La fondatrice Kahina a été rejointe par La Petite Gaby, une influenceuse spécialisée sur le sujet de la transparence (ou plutôt le manque de transparence) dans l'industrie cosmétique. C'est un projet plein de sens qui offre des informations de qualité. Si vous avez quelques euros à investir et que vous utilisez souvent votre app de scannage, tournez-vous vers celle-ci.

Pour ma part, j'utilise INCI Beauty lorsque j'en ai besoin. Aujourd'hui, c'est assez rare que j'utilise l'application pour scanner des produits. En général, je tape plutôt le nom d'un ingrédient en particulier directement sur leur site lorsque j'ai un doute. J'ai également testé la version d'essai de Mireille App et je l'ai trouvée très bien.

Maintenant que vous avez choisi votre app, voyons comment l'utiliser !

Ne pas se fier aux notes des produits

Les applications proposent généralement des notes sur les produits. Il s'agit soit de notes sur 20 ou de catégories (bon, mauvais, dangereux, prudence, ...). Attention à ces notes : il ne faudrait pas que les app se mettent à réfléchir à votre place.

Il y a plein de choses à prendre en compte pour savoir si un produit est bon pour vous. Votre condition de santé, votre type de peau, vos valeurs, vos goûts, votre budget, etc. La note donnée par une application n'est donc pas une vérité absolue. Elle n'est que le reflet du point de vue des personnes qui l'ont crée (et les éventuels intérêts de leurs partenaires financiers 🙃).

Mon conseil : faites tout simplement abstraction de la note !

Traduire les noms latins incompréhensibles en français courant

Les applications vous permettent de retrouver la liste INCI (grâce au code barre), au cas où vous auriez perdu le packaging sur lequel elle était écrite. Elles permettent également de rendre la liste lisible et compréhensible par un être humain normalement constitué, en affichant le nom des ingrédients en français.

Liste INCI d'un gel douche sur Mireille App

Obtenir des détails sur les ingrédients

Dans l'application, en cliquant sur chaque ingrédient, vous en apprendrez un peu plus. Vous pourrez découvrir à quoi sert l'ingrédient, ses dangers pour la santé et pour l'environnement. Voici par exemple la fiche ingrédient du sodium laureth sulfate dans l'application Mireille.

Fiche de l'ingrédient SLES sur Mireille App

Si vous voulez en savoir plus les tensioactifs et trouver celui qui vous correspond, j'ai écrit un article décryptage à ce sujet.

En cliquant sur chaque ingrédient qui vous intrigue, vous pourrez vous faire votre propre avis. Impact sur l'environnement, sur la peau, origine animale ... La liste est trop longue et vous avez la flemme de cliquer sur tout ? Passez votre chemin et cherchez un produit qui contient moins d'ingrédients !

#3 La cosmétique, c'est de l'eau et de l'huile

Tout le monde peut faire des cosmétiques

Fabriquer un cosmétique, c'est pas sorcier. En gros, ça consiste à mélanger de l'eau et de l'huile. C'est très schématique, mais c'est assez parlant. Voyons quelques exemples.

Pour faire une crème, on mélange de l'eau et de l'huile grâce à un émulsifiant qui permet d'obtenir une texture homogène. Pour un gel ou un sérum, même principe en ajoutant un gélifiant en plus. Pour un shampoing, un gel douche ou une eau micellaire, il faut diluer un agent nettoyant dans de l'eau et ajouter un peu d'huile pour que ce ne soit pas trop agressif. Pour démaquillant biphasé, on met un mélange à base d'eau et un mélange à base d'huile dans un flacon, et on secoue avant d'appliquer.

L'eau, c'est pas écolo

L'eau n'a aucun intérêt pour la peau car cette dernière ne la laisse pas passer (les cosmétiques ne peuvent donc pas hydrater). Néanmoins, elle est indispensable pour diluer les autres ingrédients ou obtenir certaines textures. Mais la présence d'eau dans les cosmétiques pose des problèmes éthiques et écologiques.

En mettant le plus d'eau possible dans les cosmétiques, les fabricants produisent plus de quantité de produit (et donc plus de profit). A titre d'exemple, les crèmes contiennent jusqu'à 80% d'eau et les produits lavants jusqu'à 95% (source). Si les industriels ont la possibilité de mettre toujours plus d'eau dans leurs produits, vont-ils privilégier la qualité ou le rendement ?🧐 Mystère ...

Autre problème : l'eau nécessite des emballages. Les produits liquides remplis d'eau sont généralement emballés dans des bouteilles en plastique. Ils sont également plus lourds que les produits solides, et ont donc un impact en CO2 lié au transport plus important.

Lorsque vous le pouvez, privilégiez les produits sans eau, comme les shampoings et savons solides ou les huiles végétales. Ceci étant dit, il est tout à fait normal que vous trouviez fréquemment de l'eau (aqua/water) en première position des listes INCI de vos produits.

Certaines marques proposent des produits liquides pour lesquelles elles remplacent l’eau par des eaux florales ou des hydrolats. Pour de l'eau florale de rose par exemple, vous lirez rosa damascena flower water dans la liste INCI à la place de aqua/water. Les eaux florales sont beaucoup plus chères que l'eau, ce qui justifie les prix nettement plus élevées des marques cosmétiques qui en utilisent.

L'huile, c'est la vie

Les cosmétiques sont composés principalement d'eau et d'huile
+
L'eau est inutile pour la peau
=
L'huile détermine la qualité du produit !
Il s'agit d'une démonstration scientifique parfaitement impartiale. Je n'ai pas d'actions dans une entreprise qui vend des huiles ... 🙄 Bon, peut-être quelques unes 😇

Malgré ma subjectivité, ça reste un point important à comprendre. Les cosmétiques (qu'il s'agisse de shampoing, crème ou sérum) se targuent souvent de contenir des huiles précieuses. Si vous voulez en avoir pour votre argent, il faut alors vérifier que cette huile apparaît dans les premiers ingrédients de la liste.

Pour aller plus loin, vous pouvez lire le décryptage compo d'une huile de soin sur le blog.

#4 Acheter bio permet de se poser moins de questions

Le principe de la cosmétique bio

Les puristes de l’agriculture biologique vous diront que le terme « bio » n’a de sens que pour un fruit ou un légume, et pas pour un produit transformé tel qu’une pizza ou un cosmétique. Je suis plutôt de ce bord-là.

Quoi que j’en pense, les puissants de ce monde ont décidé qu’on pouvait appeler « bio » aussi bien une tomate qu’un shampoing. Mieux vaut alors comprendre de quoi il retourne.

Un fruit ou un légume bio a été cultivé sans ajout d’intrant chimique (engrais, pesticide, etc.). Un cosmétique bio, lui, est un produit qui répond aux critères donnés par un label bio (Cosmebio, Cosmos Natural, BDIH, etc.).

Les critères varient d’un label à l’autre. On retrouve généralement les critères suivants :

  • pas de dérivés du pétrole
  • pas d'ingrédients réputés dangereux pour la santé
  • minimum x% d'ingrédients issus de l’agriculture biologique dans la formule (varie selon les labels)

Faut-il acheter des cosmétiques bio ?

Acheter des cosmétiques bio vous permet de gagner du temps dans le décryptage de votre liste INCI. Comme vous savez que le label impose certains critères, vous n’avez pas besoin de regarder par vous même si les huiles minérales (dérivées du pétrole) sont bien absentes de la liste.

Cependant, acheter bio a ses limites. Certains labels ne sont pas assez restrictifs à mon sens : ils autorisent par exemple les sulfates d’origine végétale alors que ces derniers sont très agressifs pour la peau.

De plus, obtenir un label représente un budget. Toutes les marques n’ont donc pas les moyens de le faire, même si elles répondent à tous les critères. Les petites marques artisanales et indépendantes ont rarement de label bio, alors qu’elles proposent d’excellents produits.

Pour démarrer, acheter bio permet de gagner du temps et de se poser moins de questions. Je vous recommande donc de commencer par là si vous ne voulez pas passer des heures à éplucher des étiquettes.

Dès que possible, cependant, veillez à développer votre esprit critique pour pouvoir faire vos propres choix en confiance. Je continuerai de vous proposer des décryptages sur le blog et sur la chaîne Youtube pour vous aider dans cette démarche 😊

#5 C’est à vous de créer votre propre black list

La mode des black lists cosmétiques

De plus en plus de marques suivent la tendance d’afficher fièrement leur black list sur leur site Internet : « Nous jurons devant Dieu de n’utiliser ni parabènes ni huile de palme dans nos produits ». Cette pratique est parfois très limite, car il arrive que ces listes n’aient aucun sens. Comme si on vous disait : « Voici un cookie-choco garanti sans huile de foie de morue » 🍪😂

De plus, les ingrédients bannis sont souvent ceux qui ont fait grand débat auprès du public. Les ingrédients dont la dangerosité est connue uniquement des experts sont rarement présents dans les black lists. Ça ne vous avance donc pas à grand chose ...

Créer sa propre black list

A vous de décider des ingrédients qui vous plaisent ou non. Si vous êtes sensibles à l’environnement, vous éviterez les dérivés de pétrole ou d’huile de palme. Si vous êtes sensibles à cause animale, vous ferez attention à la présence de poudre de lait ou de lécithine d’œuf. Si vous avez la peau sensible, vous bannirez les sulfates dans les shampoings et le bicarbonate dans les déodorants.

C’est à vous de vous questionner et de décider au fur et à mesure de ce qui correspond à vos valeurs. Ne soyez pas trop exigeant dès le début : cela prend du temps de s’y retrouver dans l’univers complexe de la cosmétique naturelle. Lorsque vous entendez parler d’un ingrédient qui vous intrigue, n’hésitez pas à vous renseigner (et à m’écrire un petit message sur Instagram !).

Ma black list personnelle

Je suis très sélective sur les cosmétiques que j’utilise. C’est assez logique dans la mesure où Menaka est spécialisée dans les huiles pures et les cosmétiques Do-It-Yourself 😅 Je vous donne quelques exemples à titre d’information. A vous de voir ce que vous voulez prendre et laisser !

Les dérivés de pétrole. La majorité des cosmétiques conventionnels sont fabriqués à base de dérivés de pétrole (huiles minérales, silicones, tensioactifs, ...). Ils n'apportent rien à la peau et sont très nocifs pour l'environnement.

Les sulfates. Ce sont des tensioactifs ou agents nettoyants, très agressifs pour la peau. On en trouve dans la plupart des shampoings et gels douches. Il existe des sulfates d'origine végétale qu'on trouve dans de nombreux produits bio. Je les ai bannis de ma routine et je me tourne vers des tensioactifs doux (SCI, SLMI).

Les colorants. Les colorants d'origine minérale sont autorisés en bio. Pourtant, ils peuvent poser des problèmes éthiques et écologiques. (Ce sont des métaux parfois rares, extraits dans des mines au bout du monde dans des conditions de travail inconnues.) De plus, à part pour le maquillage, je ne vois aucun intérêt à colorer un cosmétique.

Les parfums. Pour des raisons évidentes, j'ai banni les parfums et je privilégie les huiles essentielles. Mais la question du parfum est compliquée. Parfum naturel ne veut rien dire, certains parfums contiennent des huiles essentielles, certaines huiles essentielles sont appelées parfums, ... J'envisage de vous faire un décryptage à ce sujet. Si ça vous tente, faites-le moi savoir !

Les dérivés d’huiles végétales. Les huiles estérifiées, hydrogénées, les PEG, etc. sont des dérivés d'huiles généralement autorisés en bio. Traficoter des huiles végétales pour en faire des produits à la "texture silicone" est tout simplement blasphème pour moi 😱 Je me tourne plutôt vers des cosmétiques qui utilisent les huiles telles qu'elles sont.

Je pense avoir fait un tour d'horizon assez complet des choses à savoir absolument avant de se lancer dans le décryptage de cosmétiques. Le but de cet article n'était pas que vous connaissiez toutes les ingrédients sur le bout des doigts, mais plutôt de vous donner les bases pour vous lancer sur le sujet.

Dans la section Décryptage du blog, je vous proposerai des articles détaillés sur un ingrédient en particulier pour savoir si vous souhaitez le mettre dans votre black list ou non. Je traiterai des sujets comme les parfums, les colorants, les huiles estérifiées, les émulsifiants, ... N'hésitez pas à me partager vos idées, elles sont toutes bienvenues !